BIOGRAPHIE

En 2014, la compagnie Puls’Art crée “One” une pièce de Danse-Théâtre pour 8 danseuses et 2 comédiennes. S’y mêlent le théâtre et la danse contemporaine, la performance et l’improvisation. Cette exploration est avant tout une expérience humaine collective dont le fils conducteur est le corps. Le travail de recherche/mouvement s’articule autour de la vie organique, celle que l’on sent vibrer à l’intérieur même de ses os.

La fulgurance poétique qui émane de cette première pièce cheville au cœur et au corps le spectateur est happé par les sonorités électroniques, les jeux de lumières contrastés et par les costumes/robes couleurs chair que les danseuses éviscèrent.

“One” est jouée deux années consecutives (2014 et 2015) au Théâtre La Vista de Montpellier.

 

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“Les Bestioles” : En 2015, la cie Puls’Art a donné deux Performances (Atelier du Nord à Montpellier, et Show Garden, à Reus en Espagne) 

Les danseuses peuplent l’espace scènique dans des costumes réalisés par Sophie Polune qui est issue de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier. Sa conception des costumes ne s’arrête pas aux limites du corps, mais donne matière à l’espace à travers un travail de peintures et de sculptures animées où l’énergie circule : ceci visant l’élaboration de véritables tableaux vivants et organiques.

 

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“Eau Dich” (Eau toi-même) : En juillet 2016, Macha a créé une performance à Berlin avec une autre danseuse de la cie Puls’Art, Karinne Grenier, et 2000 sacs en plastiques. Cette performance fut donnée pour le vernissage de l’exposition BITTERES WASSER. L’atmosphère à la fois poétique, esthétique et chaude du plastique venait questionner de façon douce-amère le rapport de l’homme à la nature. Au début la danse est douce, puis elle étouffe, lutte… pour ensuite chercher un accord, à travers des boucles de mouvements qui évoquent un désir de ré-équilibre, l’équilibre dans le balancement, à l’écoute de l’eau qui est en nous pour prendre soin de celle qui est autour.

 

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“At War with Langage” : Depuis janvier 2016, Macha travaille avec le collectif GAP (global art project) un groupe international d’artistes, fondé par Carl Heyward (San Francisco – USA). En aout 2016, elle participe à GAP IV  à Venise (Italie), rejointe par 3 des danseuses de la cie Puls’Art. 

Elle y créé une nouvelle version de “At War with Langage” une performance initialement créée par Maria T. Allocco pour l’exposition collective à San Francisco honorant les 100 ans du mouvement DADA. Cette nouvelle performance utilise à la fois la projection vidéo, la danse, la superposition de lieux, d’époques, de corps, de voix, de langages, de lettres, d’intonations..  pour élaborer un langage mouvant – au-delà des mots, une poésie vivante, écrite avec des corps recto-verso.

“Aliénation”  est un spectacle Danse-Mixmedia de 45 minutes, il est  joué au Théâtre La Vista (Montpellier, France) le 8 juillet 2017 et  pendant le Festival “Rythmes et Formes du Monde” au Sobo Badé  (Toubab Dialaw, Sénégal) fin décembre de la même année. "Aliénation" est une quête surréaliste, utopique et contemporaine, vers la clarté d’esprit. Par le biais de la Danse, du Théâtre, du Dessin, des Arts visuels, de l’Installation… Elle met en parallèle la pollution de l’esprit avec celle de la Planète et propose un grand nettoyage… très salissant. 

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"Art of Superpositions" : Imaginée pour l’Espace Créatif  et Galerie « l’Art Refuge Alberts » à Riga en Lettonie, cette Performance est un voyage hypnotique où les danseuses évoluent au cœur d’une installation vidéo. Ici, il n’y a plus de temps, les danses présentes et passées s’entremêlent. Des images d’improvisations dansées en Afrique dans les même costumes sont projetées sur les Robes Plastiques et se multiplient sur des panneaux de tulles, intenses et légers comme des souvenirs. La superposition du plastique, des ombres, des images vidéo, des tulles et des écrans-peau, tisse l’Espace de danse, à l’infini.

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3POEMS show fut l’occasion de créer dans un premier temps une réalisation audio-visuelle s'inspirant de poèmes écrits par Carl Heyward. Le film est un immense collage : des extrait de performances de la Compagnie Puls'Art (en Afrique et à Berlin) sont mixées avec des œuvres créées par d’autres artistes de GAP (notamment Syporca Whandal) avec des dessins de David T. Anderson et Macha Mélanie. Le son a été créé à partir des voix de Carl Heyward et des danseuses de Puls’Art – dont le chant de Léa Panel qui sera repris sur scène :

3POEMS est joué au Théâtre du Sobo Badé durant la 8ème édition du Festival Rythmes et Formes du Monde à Toubab Dialaw (Sénégal) le 31 décembre 2018.

Sur scène, 4 danseuses de la Compagnie Puls'Art dansent avec 4 danseurs de la Compagnie de Yama Ndione, après avoir travaillé 5 jours ensemble lors d’une double résidence artistique à Toubab Dialaw (avec le Festival Rythmes et Formes du monde et avec GAP VII – Global Art Project

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"@ngelus novus" est une pièce de Danse Théâtre qui réunit 11 danseurs. Un format court (15 minutes), mais fulgurant :  une Cérémonie surréaliste d’idolâtries et d’aveuglements collectifs. La pièce est jouée deux fois à Berlin (juin 2019 pour le Festival culturel 48hNeukölln), et à Nice, au théâtre de la Ville le Blackbox, en Novembre 2019.

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"Going Line"  est une expérience artistique menée pendant la pandémie, en 2020/21. 

Une œuvre hybride où la danse, le dessin automatique, la peinture et l’image se rencontrent à la lumière de la diffusion en direct. Going Line, la ligne qui va, comme la vie qui coule, qui se fraye un chemin, traçant des destinées le long du temps qui s’écoule.

En guise de signature, une ligne, ligne de vie, ligne graphique, ligne du corps, sorte de continuum de l’existence.

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"AIRE" est une performance issue d'une collaboration artistique avec l'artiste vidéaste berlinoise Corinna Rosteck et fut jouée à Berlin dans le cadre du Festival 48hNeukölln les 18 et 19 juin 2021.

Les danseurs de chair nagent dans la chair virtuelle de la projection vidéo. Les frontières s'entrelacent et finissent par s'estomper pour former un ensemble unique où se mêlent textures liquides, aériennes, vivantes et virtuelles. 

Une bâche de plastique est tendue de chaque côté d'un espace scénique : La danse est portée par le mouvement de cette matière transparente, qui tantôt se transforme en océan, tantôt en lit où se créent les rêves, tantôt en poche de liquide amniotique qui berce et qui réconforte, dans un moment de poésie organique, visuelle, vibrante et sonore.

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"Ad Vitam" est créé à partir du tableau de Rembrandt «Leçon d’Anatomie» pour le vernissage de l’exposition collective d’Art Contemporain “The Anatomy Lesson Revisited” Sint-Amanduskapel / Gand / Belgique en Juin 2023.

"Ad Vitam" raconte l’après-funeste, ce qu’il advient après l’autopsie du personnage central du tableau. Elle transporte le spectateur dans un espace entre deux vies où s’articulent des états de corps, tantôt souples, tantôt raides, tantôt graves, tantôt légers. Cette performance/installation s'articule autour d'une sculpture-Utérus créée par Karinne Grenier, "Beatus Vaginae" dont le processus de réalisation est repris sur scène par les danseuses.

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"Turning Point" est un spectacle/concert créé en collaboration avec la vidéaste Corinna Rosteck pour le Festival d'art contemporain berlinois 48hNeukölln, en juin 2024.

Un show immersif dont les images paraissent aussi vivantes que les danseuses sur scène, dans un espace si gorgé d’émotions que l’on en sent les variations climatiques, tantôt l’espace est Feu, tantôt l’espace est Eau, tantôt il est rougi par les images de la Terre du Sud de l’Italie : Corinna Rosteck projète des images tournées principalement avec Macha Mélanie, à Lecce/ Italie, lors d’une résidence artistique avec Global Art Project, en mai 2023.

Dès lors se jouent plusieurs mises en abîmes. Macha du passé, immense à l’écran, dialogue avec Macha du temps présent, grandeur nature. Deux autres danseuses viennent y mêler leurs ombres, parfois elles s’immobilisent comme pour figer le temps qui s’écoule, alors que les images restent mouvantes, comme vivantes, coulant dans l’espace par vagues et par ondes. La musique  jouée en live par Lewis Jordan (Saxophone) et Yulia Chaplina (piano) fait vibrer le lieu culturel Nikodemus tout entier, lors des deux représentations jouées les 28 et 29 juin 2024.

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"MASCARADE" est le titre générique d'une œuvre multi-forme (flip-book, vidéo-danse, performance live) présentée Westbeth Gallery à New York pendant l'exposition collective d'art contemporain CrossingBorders: WE ARE ALL IMMIGRANTS, organisée par Global Art Project du 25 octobre au 10 novemmbre 2024.

MASCARADE, danse de postures, danse d'opinions, s’inscrit en trois temps, celui de l’immobilité photographique : le flip-book évoque un temps figé que l’on anime à la main, par le pouce, non plus pour annoncer « j’aime » ou « je n’aime pas »  mais pour tenter de récréer un mouvement sur le papier tel un GIF analogique.

Le second temps de MASCARADE est celui de la multiplication. Le personnage du flip-book devient celui d’un film de 10 minutes, où se racontent des traversées de frontières, à plusieurs. L’axe est inversé, d’une barrière à l’autre, on ne sait plus si c’est le spectateur qui regarde la vidéo, ou la vidéo qui regarde le spectateur, grâce aux costumes brodés de yeux, et aux masques recto verso. Cette vidéo-danse nous regarde avec les yeux de ceux qui n’ont pas réussi à traverser la Méditerranée. Avec poésie, elle tente de reconnecter au cœur, par le récit presque naïf de trois créatures «étrangères", presque oiseaux, des danseuses-migrateurs.

Le troisième temps est celui de la Performance en live, MASCARADE s’invite au temps présent. C’est l’opportunité pour les personnages-danseurs de danser en lien avec les autres œuvres de l’exposition, dont une installation créée exprès par Akiko Suzuki, des banderoles de drapeaux réalisés avec des fragments d’autres artistes de Global Art Project.

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